Bretagne - Autour de Saint-Malo

Mercredi 20 juillet 2011. Ce 20 juillet restera sans doute dans mes annales personnelles, non pas pour la visite de Saint-Malo*** que j'avais déjà découvert cinq ans auparavant, mais pour ce jour de déluge que je n'oublierai certainement pas. Quelle saucée ! La pluie fut si forte que ce jour-là, nous allâmes nous réfugier en catastrophe dans un café du centre-ville pour éviter de nous faire rincer jusqu'aux os. Une heure de pluie sans discontinuer. Des torrents d'eau. Entre-temps, nous avions pu tout de même pu entrevoir la beauté de cette ville unique en France, cité médiévale importante qui prit son ampleur après la découverte des Amériques. Les armateur devinrent alors plus nombreux et la renommée de la ville grandit, notamment avec Jacques Cartier qui découvre et explore le Canada, les corsaires qui harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies, tel Surcouf. Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Malo est particulièrement touchée lors du débarquement des Alliés. Ces derniers mal renseignés sur les effectifs de la garnison locale, bombardent massivement le centre historique de la ville. Celle-ci est dévastée à 80 % par des bombes incendiaires. Sa reconstruction se fera dans un style "historicisant" mais non "à l'identique" : les remparts n’ayant pas été détruits, la ville est reconstruite au sein de cet espace.

On commence donc notre visite par un large tour des remparts de la ville***. Ils ceignent entièrement la ville. Sur le tour des remparts - mais au aussi dans la ville - on trouve disséminées les statues de Jacques Cartier, Duguay-Trouin, Surcouf, Châteaubriand ou de Mahé de la Bourdonnais.

De là, on a une vue extraordinaire sur l'ensemble de la baie***. A marée basse, le fort du Petit Bé et la tombe de Châteaubriand sur l'île du Grand Bé sont accessibles à pied.

Au coeur de la citadelle, on retrouve tous les bâtiments de gré rose reconstruits à l'identique après la destruction du centre historique.

Le château de Saint-Malo*** héberge aujourd'hui la mairie. Il a été construit par les ducs de Bretagne puis aménagé et modernisé. Son donjon abrite le musée d'histoire de la ville et du pays Malouin. Intégré à la partie nord de l’enceinte par la porte Saint-Thomas, il s'en sépare - au sud-est de la porte Saint-Vincent- par une interruption, cette dernière correspondant à l’ancienne douve qui l'isolait du reste de la ville.

Après cette belle journée (pluvieuse), retour à Broons où un très long apéro nous attend. Pour le coup, on débouche aussi quelques grands crus... A déguster sans modération avec mon ami Marco !